jeudi 19 août 2010

Web + Concept = un effet poupée russe.


Serions-nous en train de vivre une nouvelle métamorphose ? Serions-nous au cœur de cette métamorphose ? Je crois que oui. Le signe avant-coureur de ma prise de conscience, cet article qui semble signer la fin du web. Seulement voilà, nous prenons compte du changement, une fois que celui-ci s'est bel et bien produit. Car une journée ne suffirait pas à tuer le web. Par contre des événements concomitants peuvent annoncer un changement.

En 24H
Faceboook live + Facebook places + la fin du web = les deux pieds dans le plus qu'avénement du Web Square.

Ok ma déduction peut sembler quelque peu réductrice mais en lisant des articles sur ce qu'est le Web Square, je me suis rendue compte d'y avoir été confrontée déjà en 2008.

1ere confrontation: J'arrive à Montréal, au sein de l'agence
Provokat (devenue Commun) où ils sont en train de développer une campagne pour Elektra: Festival Internationl d'Arts Numérique. Le thème de cette campagne, je vous le donne en mille (j'aime les expressions vieille france): quand le web déborde dans le réel. Petit résumé ici.

2éme confrontation : 1 an plus tard, même mandat pour le même client. Cette fois je suis beaucoup plus impliquée car je fais partie intégrante du concept d'Elektra 10. Le thème Lucy et Elektra (j'étais Lucy): on déborde toujours du web et on y ajoute de la géolocalisation, du streaming, de la vidéo, de l'événementiel et de la conversation. Biensûr, ça reste expérimentale,mais les idées sont là.WOW.
Petit résumé ici.

Et à ce moment là précis, c'est-à-dire maintenant, que je prends pleinement conscience que rien ne vaut l'application d'un concept pour en comprendre toute la signification. Bon je ne suis pas sûre que le terme de Web Square avait déjà fait son apparition en 2008. En tout cas, les idées étaient déjà là (je l'ai déjà dit mais j'enfonce le clou).
Martin Ouellette, visionnaire- avant-gardiste.

Nous sommes dans la métamorphose, nous en sommes les acteurs, chacun d'entre nous, sans s'en rendre compte. Pourquoi? parce que (et je pense que cela doit être un probème franco-français), nous conceptualisons tout sans savoir le vulgariser à la différence des Nords-américains, qui eux vulgarisent trés facilement ou créer des concepts déjà vulgarisés, genre en kit.

Tout ça pour dire que j'ai trouvé en une phrase comment expliquer le Web Square: Le Web Square met fin à la limite entre le web 2.0 et le monde réel. Web 2.0 = Monde réel. Le Web n'a plus besoin de déborder dans le réel puisqu'il en fait partie intégrante. Ex de base: mes amis facebook = mes amis dans la vie, sur facebook on est plus dans le virtuel depuis un petit moment. Mes amis ne sont pas des avatars. Ils existent. Par contre ce qui peut changer c'est la définition du mot "ami"
. Bref, je ne veux pas me lancer dans un débat de fond là-dessus, je veux juste faire passer l'idée que la limite du web et du réel est floutée depuis un petit moment déjà. Les réseaux sociaux ont à la fois engendrés le Web 2.0 et initier la suite, par le seul fait de leurs évolutions. Je sais que je réduis inexorablement tout ce que comporte le Web Square. Les évolutions technologies sont au-delà de ma petite réflexion synthétique. Mais je pense que comprendre l'idée de base permet par la suite d'approfondir. Ainsi les notions de réalité augmentée, de méta-données, des informations shadow, du real-time web, des écosystèmes de données paraîtront plus intelligibles pour le commun des mortels.Un concept dans le concept, c'est l'effet poupée russe. Du coup c'est en comprenant le concept dans sa globalité, que l'effet poupée russe disparaît.

Maintenant je peux lire l'article de Fred Cavazza. Très bon article, très complet mais qui peut être atteint de l'effet poupée russe.

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