mardi 21 avril 2015

Amour et Architecture...

Le palais de verre de Simon Mawer





Conçu comme une fresque qui se déroule sur six décennies d’histoire européenne, le livre met en scène la naissance d’un couple à la fin des années 20 en Tchécoslovaquie. Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d'une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d'une maison moderne. Ils vont rencontrer alors celui qui sera capable de réaliser leur rêve, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, de Le Corbusier. 

Il va imaginer pour eux le palais de verre, une maison toute en transparence et en lumière, porteuse de rêves, d’espoir, de liberté et de démocratie.. 

Au-delà de l’architecture il s’agit d’un pied de nez lancé à l’encontre de la période ténébreuse qui se dessine devant eux et à laquelle ils vont devoir faire face. 

Entre leur histoire et l’Histoire qui défilent devant vos yeux, vous découvrirez un grand roman sur l’amour et une réflexion sur la vie lorsqu’elle est prisionnère du chaos

Jeu de perception et compassion

Pourquoi tu ne manges pas de viande ? Tu ne penses pas que la carotte souffre aussi ? C'est pour mettre fin à cette vue erronée que nous avons du monde animal que le livre de Matthieu Ricard vaut, selon moi, la peine d'être lu.



Non, les animaux ne sont pas des objets même si de très grands philosophes dont Kant ont contribué à créer l'image que nous avons d'eux aujourd'hui : des êtres inférieures dénués de sensibilité. Ignorer la souffrance permet de fermer les yeux face à la cruauté.

Mathieu Ricard nous explique pourquoi la plupart d'entre nous, nous ne pouvons pas faire le lien entre le steak appétissant dans notre assiette et la souffrance de l'animal qu'il a généré. Sans nous culpabiliser, ni nous donner des leçons, il pointe du doigt un système qui semble aujourd'hui avoir atteint bien plus que ses limites tant pour le respect des animaux que pour celui de la vie en général, sous toutes ses formes et au travers de toutes ses richesses. 

Comprendre que la comparaison par l'inégalité entre l'homme et l'animal n'est peut être pas la meilleure des vues mais plutôt comprendre que les hommes et les animaux sont différents et que cette différence crée la complémentarité replace les choses dans un cadre plus équilibré. 

Ce changement de positionnement nous permet donc de ne plus supporter le "zoocide" qui se produit depuis des années tant dans les abattoirs que dans les parcs animaliers ou les laboratoires. 

Il nous permet aussi de comprendre que l'inégalité se situe aussi au niveau des consommateurs, puisque une toute petite partie de la population peut prétendre à consommer de la viande. Ainsi manger de la viande engendre forcément de la souffrance et ceux pour qui cet argument n'est pas recevable, il faudrait ajouter que manger de la viande affame le monde.