jeudi 6 octobre 2011

Prenons de la hauteur...

Une vie en lévitation, regarder le monde depuis le sommet de notre être, figer des moments de nos vies à jamais pour croire qu'elles pourront perdurer, cette suspension, ce flottement semble être une nécessité aujourd'hui, un paradoxe avec cette immuable volonté d'avancer.

Alors prenons le temps de nous élever, non au-dessus des autres, mais au sein de nous-mêmes.



Natsumi Hayashi aime léviter. Elle passe son temps à flotter dansTokyo. Inspirante. Apaisante. Intriguante.


mercredi 3 août 2011

Géolocalisation...Check-in fever


Le marketing géolocalisé va-t-il réellement plus loin que le simple fait de se checker dans un lieu ?

Pour l’instant, à en croire ce qui se fait sur la toile, on mise avant tout sur le caractère novateur et technologique de cette fonction plus que sur le sens à lui donner pour qu’elle ait une vraie utilité pour le consommateur, en tout cas pour ce qui concerne les marques.

C’est pourquoi, il semblerait plus judicieux d’orienter sa stratégie vers une géolocalisation marketée plutôt que de jouer à tout va la carte de la nouveauté, d’après l’article de Noah Elkin pour Advertising Age. Car toujours selon lui, après le temps de la check-in fureur vient le temps de la check-in fatigue.

Quel sens peut-on injecter au check-in afin que celui-ci ne soit plus seulement un simple gadget ?

A en croire Noah Elkin, les plateformes qui vont réussir en ce domaine auront axé tout simplement leur stratégie vers la fidélisation de leur client.

Tout en sachant que le risque de ce genre de stratégies peut résider dans le fait que celle-ci attire des personnes plus attachées à la fréquence des rabais qu’aux valeurs de la marque.

Et c’est bien là que le check-in peut prendre tout son sens en alliant habilement l’acquisition de nouveaux clients et leur fidélisation, étant donné que le but du check-in est bien de construire une relation entre le consommateur et la marque. Bon ok ce rapprochement est logique et le seul à l’avoir apparemment intégré tout de suite est encore une fois Facebook avec Facebook Deals.

Foursquare a également lancé en janvier Foursquare page pour les marques et Foursquare Avenue pour les entreprises locales incitant ainsi les marques à s’approprier cet espace émergent en France mais dont le potentiel ne doit pas être minimisé compte tenu de la place qu’à la mobilité dans notre vie quoditienne (13,7 de mobinautes en France).

Groupon aspire également à convertir les chasseurs de bonnes affaires en clients fidèles à la marque. Ils viennent de racheter Whrrr (community centered mobile social network).
Quant à Google, il a dévoilé en début d’année son service Google offers aux Etats-unis et entend bien concurrencer Groupon et Living social.

En bref, il faut développer une approche marketing du check-in assez rapidement au risque de se retrouver tout aussi rapidement sur le banc de touche.

Et si l’agence de communication de demain c’était…celle qu’il fallait déjà être aujourd’hui.



Une agence qui sait écouter.
Ses clients, les clients de ses clients, ses concurrents, ses collaborateurs.

Une agence qui sait « déléguer » son contenu de marque...

Pour laisser ses marques entre les mains des consommateurs.
Consommateur = media = générateur de contenus.


Les marques ne nous appartiennent plus ou plutôt elles appartiennent à tout le monde.

Une agence transparente...
Qui assume ses erreurs et par-delà capable de montrer ses faiblesses. Car de toute évidence, même si elles (erreurs + faiblesses) ne sont pas assumées, elles seront commentées.

Une agence qui parle avec et non plus parle à...
Qui parle avec les consommateurs dans un processus bidirectionnel et relationnel et non plus de façon unilatérale.

Une agence qui n’a pas un département social media mais une agence qui est social media...
Qui intègre en amont les médias sociaux dans chacune de ses réflexions et non plus de façon aléatoire comme quelque chose en plus.

Une agence qui collabore avec d’autres agences et d’autres secteurs..
Qui est capable de travailler en commun avec d’autres, de mutualiser les efforts dans un but d’efficacité.

Une agence qui n’a pas peur de changer
...
Qui doit être capable d’amorcer les changements dès qu’ils se présentent et doit pouvoir se restructurer en fonction des besoins du marché…enfin des consommateurs.

Une agence qui sait être empathique.
Pour pouvoir prétendre rentrer en conversation.

mardi 12 avril 2011

Brand content : la provocation est-elle toujours publicitairement viable ?

Je choisis de relayer un article initialement publié sur le blog de Webcom, car je me demande si encore aujourd'hui provoquer est un bon moyen de communiquer.


Car depuis la fin des années 90, l’utilisation de la provocation à des fins publicitaires est devenue monnaie courante, Benetton ayant ouvert la voie.

Le problème est que la plupart du temps cette provocation n'a pas toujours pour but de combattre les tabous mais bien de répondre au besoin croissant de distinguer des produits dans un marché saturé et de plus en plus concurrentiel. Or le monde de la pub a changé, aujourd'hui les valeurs qu'une marque porte doivent transparaître dans son discours. Le brand content est porteur de l'ADN de la marque, où sincérité et transparence sont les maîtres mots.


Ainsi la question que je me pose aujourd'hui est de savoir si dans ce contexte, la provocation, si elle n'est pas porteuse des valeurs de la marque, peut crédibiliser la prise de parole de cette dernière.

Dans le cas qui suit, je ne pense pas que la marque ait joué un quelconque rôle dans l'émancipation des femmes musulmanes, je veux dire concrètement. Cette publicité ne me choque pas mais je cherche à savoir s'il est toujours possible de soulever des tabous dans le seul but de faire parler de soi ? Est ce que ça va fait avancer le débat sur le statut des femmes musulmanes ? Est ce qu'il n'y pas un problème de sincérité dans ce discours ?
La provocation est-elle à reléguer au placard comme on a pu le faire pour l'intrusion, la répétition, la fréquence ?...

A vous de juger : Webcom