jeudi 26 août 2010

Bad buzz : lorsque le contenu ne nous appartient plus.

Retour sur un geste qui a agité toutes les Brigittes Bardots qui sommeillent en nous: celui de la dame qui apparemment n'aime pas les chats.



Il y a des gestes comme ça, incompréhensibles, et dénués de tout sens qui, une fois saisis, capturés génèrent des réactions toutes aussi dénuées de sens. Et tout ce manque de sens me donne envie de parler de bon sens. Ladite dame qui n'aimait soi - disant pas les chats (car elle évidemment elle réfute le fait, les faits) décide d'en mettre un dans une poubelle et est alors malencontreusement filmé à l'instant T par une caméra de surveillance. Elle se retrouve par la suite sous les foudres des tabloids anglais, sur YouTube, dans les tweets et sur Facebook etc....etc...., ça me donne des idées pour créer du contenu de marque. D'ailleurs vu le buzz qu'elle à généré si quelqu'un à son numéro de téléphone, je l'engage toute suite.

En réaction à cette action, une page a spontanément été crée sur Facebook revendiquant la vengeance des chats.

Et puis une vidéo théâtralisant cette vengeance a été postée sur YouTube.

La boucle est bouclée, la vengeance consommée.

Le bon sens est qu'il ne faut pas jeter les chats à la poubelle. Bon ok. L'autre bon sens c'est de comprendre que la spontanéité du contenu généré crée son attractivité. Que la facilité avec laquelle ce contenu est crée le rend incontrôlable et qu'une communauté peut se crée de facto sans Community Manager par ex. Mais surtout que le pouvoir n'appartient ni aux émetteurs, ni aux récepteurs mais bien au contenu. Power content.

Même si le sujet reste discutable et discuté, cet exemple tient à démontrer que le contenu ne nous appartient plus.

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