mardi 23 octobre 2012

Quelques pas de plus vers "La vérité..."


Entre nous au bureau on l'a surnommé la Vérité..., il est devenu tout de suite familier. Il est prétexte à de nombreuses discussions, entre les murs, aux coins des portes, dans les couloirs, on susurre, on murmure dès que l'on se croise, et puis on s’exclame car l’enthousiasme est trop fort...et tout le reste du monde en profite. Les observateurs s’interrogent sur ce complot qui se trame. On se prend au jeu, on fait toute une histoire de cette histoire. 





Justement cette histoire, on y vient.

Marcus Goldman, écrivain New Yorkais, vient de connaître un énorme succès avec son premier roman. Il a signé un contrat juteux avec Schmid&Hanson, puissante maison d’édition new-yorkaise, qui a misé beaucoup d’espoir en lui et attend avec impatience et empressement son nouveau bouquin.
 Or Marcus s’est laissé emporter par la vague de succès qu’il a submergé et se retrouve confronter à la pire chose qui puisse arriver à un écrivain : la page blanche.

Ne pouvant plus résister sous la pression exercée par son éditeur Roy Barnaski, il décide de s’éloigner de New York et prend contact avec son ancien professeur de littérature qui est aussi son meilleur ami Harry Québert. 

Harry lui propose de venir trouver l’inspiration dans sa propriété de Goose Cove, Aurora, New Hamsphire. 

Marcus débarque à Goose Cove et retrouve le contexte qui a fait de lui un écrivain.

Installé dans le bureau d’Harry, il fait une découverte qui va changer le cours de leurs vies. Il y a trente ans, Harry a eu une aventure avec une jeune fille de 15 ans, Nola Kellergan.

Stupéfaction de Marcus.

Confronté à cette révélation, Harry se dérobe laissant Markus face à ces interrogations.

Quelques jours plus tard, Harry décide de faire planter des hortensias dans son jardin et les jardiniers en creusant font une découverte macabre : ils retrouvent le corps d’une jeune fille de 15 ans.

Harry est tout de suite suspecté et jeté en prison. Marcus ne pouvant se résoudre à laisser son ami dans un tel pétrin, décide de mener sa propre enquête. Dès lors commence cette histoire incroyable qui va vous hypnotisé jusqu’à la dernière page et même bien au-delà. 

Qui a tué Nola ? Qui est réellement Harry Québert ? Que s’est-il passé à Aurora durant l’été 1975 ? 

Je ne vous en dis pas plus…pour que vous ayez envie d'en savoir plus :)

Retrouvez tous les échanges autour de la vérité sur l'affaire Harry Québert ici.

lundi 22 octobre 2012

Mon coup de coeur : "La vérité sur l'Affaire Harry Québert"



Ne me laissez pas refermer ce livre...







Je suis triste, je l'ai fini, j'ai adoré, je suis restée prostrée de longues minutes, le livre refermé entre les mains, regardant la peinture de Hopper qui prend une toute autre dimension à ce moment là. 

Et je ne peux me résoudre à laisser cette histoire s'enfouir dans les méandres de ma mémoire. Je veux qu'elle vive encore dans mon esprit, dans mes mots, dans mes conversations. Alors ne me laissez pas seule face à la couverture, ne me laissez pas refermer ce livre...

Venez échanger avec moi sur le groupe de discussion sur Entrée Livre. 

J'ai envie de poursuivre l'histoire, de continuer à faire vivre les personnages, de savoir ceux que vous avez préférés, celui qui vous a le plus touché ? 
Est-ce Luther Caleb ou Nola Kellergan qui vous a le plus ému? Est-ce que comme moi vous voulez savoir si Marcus Goldman va pouvoir enfin rompre sa solitude d'écrivain et rencontrer l'amour ? 
Est-ce que comme moi vous êtes partie en fou rire lorsque Marcus reçoit des coups de téléphone impromptus de sa mère qui le mettent dans tous ses états ?....

J'arrête ici, j'attends que vous le lisiez... ça va être long :)

PS : croisez fort les doigts comme moi, car ce livre est en lice pour le Goncourt...

vendredi 19 octobre 2012

Quizz "Fifty Shades of grey", tester vos connaissances sur le livre du moment

C'est bientôt le week-end et je n'ai pas pu résisté à l'idée de  surfer sur le sujet du moment, qui est sur toutes les lèvres : le fameux "Fifty Shades of Grey".





Alors on se détend un peu et on s'amuse autour du phénomène qui fait couler beaucoup d'encre"le Mummy Porn".

Pas de crainte pour vos neurones, elles ne seront pas en surchauffent, bien au contraire on va les préparer pour le week-end. Petite gymnastique intellectuelle pour se détendre l'hémisphère gauche :)

Bonne journée. 

mardi 16 octobre 2012

L'OP DE LA SEMAINE : on vous offre 5 exemplaires de 50 nuances de Grey.

On vous offre 5 exemplaires de Cinquante Nuances de Grey à l'occasion de sa sortie en librairie mercredi.


Cette semaine le livre qui fait le plus parler de lui en ce moment sort en librairie, il s'agit bien évidemment du fameux Cinquante nuances de Grey de E.L James.
A l’occasion de cette sortie nous vous offrons 1 exemplaire offert contre 1 critique sur Entrée Livre.
On a 5 exemplaires à disposition.
Qui va se laisser tenter ? 
Pour participer c'est simple suivez ce lien : http://www.entreelivre.com/editos/article/id/107

Cinq d’entre vous seront tirés au sort parmi tous ceux et toutes celles qui auront répondu d'ici la fin de la semaine.

Le saviez- vous : 
25 millions d'exemplaires des trois tomes de cette trilogie au Royaume-uni.
393 934 c'est le nombre de J'aime sur la page Facebook de Christian Grey
Mi-novembre un guide pour décrypter le livre va sortir, le décodeur des 50 nuances de Grey destiné aux femmes qui souhaiteront en savoir plus sur les termes et les pratiques sexuelles décrites dans le livre.
Parallèlement, une gamme de sex-toys aux couleurs de 50 nuances de Grey va être commercialisés en France. 
Enfin une adaptation cinématographique est prévue très prochainement. 
Bon tout ça pour dire qu'on est en plein succès commercial, super marketé made USA.     
  
Bonne chance et bon début de semaine à tous et à toutes.

vendredi 12 octobre 2012

Et vous, succomberez-vous au phénomène « Mummy Porn » ?


Avec son ouvrage Cinquante nuances de Grey, E.L James dépoussière la vie intime des femmes au foyer revigore leur image plan-plan et surtout démystifie les fantasmes féminins, si souvent inavouables pour toute bonne mère de famille qui se respecte.



C'est sûrement d'autant plus vrai aux Etats-Unis où persiste encore un sentiment bien puritain, et c'est sans doute pour cela que ce livre a déclenché un raz-de-marée hormonal chez les ménagères de moins de 50 ans. 

Ce livre met le doigt sur un clivage encore très présent dans notre société entre le fait d'être une mère et le fait d'être une femme épanouie. Cette dichotomie entre sexe et maternité tend à disparaître à en croire le succès que connaît l'ouvrage. 

Revenons un peu sur l'histoire du livre pour mieux comprendre ce qu'il en est.

Anastasia Steele, jeune étudiante en journalisme, tombe sous le charme de Christian Grey, homme d'affaires millionnaire. 

De leur rencontre naît une passion dévorante au sein de laquelle se révélera le passif de Christian Grey, son penchant pour le sadomasochisme.

Entre fantasme et humiliation, c'est le rapport de force entre l'homme et la femme qui est mis en avant. Avec l'émancipation de la femme, il n'était plus possible pour les femmes affranchies d'admettre que la domination par l'homme peut être un désir, un désir bien entendu restreint au lit conjugal. 

Et si le livre est un succès (250 000 exemplaires vendus), c'est aussi et peut-être parce que l'auteure a tout simplement avoué ce que toutes les femmes pensaient tout bas. C'est d'ailleurs elle qui explique que ce sont ses fantasmes qu'elle a couché sur le papier et que finalement ils sont partagés par une majorité de femmes. 

A mi-chemin entre la fleur bleue et le porno, l'auteure a tout simplement mis en évidence que le désir féminin n'a rien de dégradant. La sexualité débridée n'est plus le terrain de jeu des femmes dépourvues d'identité maternelle.

Autre point qui a sans doute accentué l'engouement des mamans pour cet ouvrage : la version numérique, 6% de du chiffre d’affaire généré au Etats-Unis provient de la vente d'e-books. Et oui, ne nous voilons pas la face, il est toujours plus facile d'assumer sa sexualité lorsqu'on la vit cachée.

Alors phénomène de société ou pas, le dictionnaire anglais Collins a décidé d'intégrer le terme "Mummy Porn" à sa version internet. 
Le livre arrive bientôt chez nous (le 17 octobre en librairie), serez-vous de celles qui succombent au phénomène "Mummy porn" ? 
PS: Pour être honnête, nous oui :)

Pour en débattre, j'ai créé un groupe sur Entrée Livre auquel je vous invite à participer, les conversations risquent bien de s'y enflammer.

Source : Entrée Livre

mardi 9 octobre 2012

Un moment suspendu en compagnie de Philippe Delerm.

Rencontrer Philippe Delerm, c'est s'offrir un moment d'éternité. En magicien des mots, il redonne à chaque instant, l'intensité du présent.
 
A l'occasion de sa venue à Lyon pour la présentation de son dernier ouvrage "Je vais passer pour un vieux con et autres petites phrases qui en disent long", Philippe Delerm nous a offert un moment de partage suspendu dans l'instant présent. Un moment de plaisir simple comme lui seul sait les sublimer. 
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
La vie, tout simplement. La vie est un recueil en l'observant on apprend et on s'inspire.
Quels sont les livres qui vous ont donné envie d'écrire ?
Sans hésitation "à la recherche du temps perdu" de Proust, les livres d'André Dehotel et "La Maison de Claudine" de Colette.
En cette rentrée littéraire nous avons été marqués par l'émergence d'un mouvement dont vous êtes l'initiateur et que l'on pourrait appeler "la saisie épicurienne de l'instant" dont François Bon avec "Autobiographie des objets" et Philippe Claudel avec "Parfums" s'en font les disciples. Selon vous, cet engouement pour le retour aux sources, à l'essentiel est-il le reflet symptomatique de notre société en perpétuelle quête de bonheur ?
Ce courant littéraire existe depuis un moment, je lui ai sans doute permis de se faire connaître grâce à "La première gorgée de bière". Dès lors, beaucoup d'écrivains, qui ne se sentant pas toujours à l'aise dans le roman, on choisit ce courant pour écrire sur le sujet le plus intéressant qui soit : la vie. Ecrire sur son quotidien est passionnant, en prenant le temps de l'observer, on prend conscience de sa richesse. Nous réalisons tous des choses extraordinaires malheureusement nous ne prenons pas le temps d'en être conscient.
Est-ce que l'on pourrait dire que vous réussissez à saisir l'insaisissable ? Vous êtes un observateur de l'infime ?
Oui, sans doute. Il n'y a pas de petites vies ni de grandes vies d'ailleurs. Toutes ont un caractère exceptionnel. En saisissant l'instant, je souhaite aider toutes ces personnes qui pensent que leur vie est banale. En valorisant les petits riens, on est d'autant plus conscient que nous partageons tous les mêmes moments, les mêmes bonheurs, les mêmes chagrins, nous sommes unis par notre nature profonde, nous vivons ensemble, nous sommes ensemble tout simplement.
Parmi toutes celles dont vous décryptez les nuances, quelle est selon la phrase la plus emblématique de votre livre ?
"Les mots sont dérisoires".
Quel est votre livre de chevet ?
J'en ai trois : "Le Journal" de Paul Léautaud, "A la recherche du temps perdu" de Proust et quelques livres de Dickens. 
Dans votre livre on ressent à la fois une certaine nostalgie et une forme d'ironie, est-ce que c'est aussi de cette manière-là que vous observez la vie ?
Oui j'ai conservé l'esprit de l' enfance. Jacob Dellacqua a d'ailleurs dit à mon propos : "On a tous baigné dans la rivière de l'enfance, Philippe Delerm lui est resté mouillé". 
Et puis avec l'âge on prend un certain recul par rapport aux choses que l'on vit, on devient plus ironique, et on est moins heureux aussi. La vie a laissé des traces qui pèsent un peu plus. 
Parmi les livres que vous avez lu récemment, quel roman pourriez-vous conseiller à nos lecteurs ?
"Libellule" de Joël Egloff.
 
Retrouvez l'actualité du livre et d'autres interviews d'auteurs sur http://www.entreelivre.com
 

Sous les projecteurs le temps d'un week-end VIP.


Lumière sur le programme !

Le Festival Lumière approche à grand pas, la soirée d'ouverture aura lieu le 15 octobre avec en projection L’Épouvantail Scarecrow), Palme d’Or du Festival de Cannes en 1973 de Jerry Schatzberg.  

Il sera présenté par Guillaume Canet , invité spécial de cette soirée, ami du cinéaste avec lequel il a tourné son dernier film, The Day the Ponies Come back en 2000.

Le 20 octobre, Le prix Lumière sera remis à Ken Laoch par Bertrand Tavernier et Eric Cantona afin de saluer son oeuvre et valoriser ce qu'elle a apporté au cinéma. 

Enfin la soirée de clôture se tiendra le 21 octobre en présence d'Isabelle Huppert en invité d'honneur.  Elle présentera le film de Michael Cimino La Porte du paradis (Heaven’s Gate).


Entrée Livre vous offre un week-end de star !


Maintenant que vous connaissez le programme, il ne me reste plus qu'à vous dire que vous pouvez assister en VIP le temps d'un week-end au Festival Lumière. Pour cela rien de plus simple, inscrivez-vous sur Entrée Livre et vous aurez peut être la chance d'être tiré au sort. 

Hâtez-vous le jeu concours se termine à la fin de la semaine, ne ratez pas l'occasion de fouler le tapis rouge et de vous sentir comme une star le temps d'un festival. 





Bonne chance à tous :)


vendredi 5 octobre 2012

En tête à tête avec Aurélien Bellanger...


Aurélien Bellanger m' a accordé une interview lors de sa venue à Lyon le 25 septembre dernier.
Auteur de la Théorie de L'information publié aux éditions Gallimard, livre évènement de cette rentrée littéraire, il nous a fait le bonheur de nous répondre pour vous permettre de découvrir ou redécouvrir son ouvrage et un peu de ses goûts littéraires : 


Comment avez-vous réussi l’incroyable exercice de faire de cet ouvrage à la fois un essai et un roman de science-fiction ?
"Le roman est un genre littéraire hégémonique : il a tout les droits. Alors j'ai voulu, pour ma première tentative romanesque, en disposer pleinement. En tant que lecteur, il m'arrive souvent de lire des essais plus haletants et mieux construits que des romans. Inversement, la science-fiction pure m'a souvent déçu. J'ai voulu établir une sorte de compromis".
Est-ce que vous pourriez nous conseiller un guide de lecture de votre livre ? Par exemple est-il possible de lire les interludes dans un premier temps puis les phases romanesques par la suite ?
Je suis un ferme partisan de la linéarité, hélas. Mais les parties en italiques peuvent être survolées : elles n'interfèrent avec l'intrigue principale que dans l'âme du personnage principal. Ce ne sont pas des pages théoriques au sens strict: ce sont des pages qui racontent un point de vue unifié sur une théorie, le point de vue de quelqu'un qui prend une théorie scientifique pour une théorie religieuse. Ce brouillage entre deux champs habituellement distincts est le grand thème du roman.
Quels sont les auteurs de science-fiction qui vous ont inspirés ?
En premier lieu, même si c'est discutable : Borges. Et puis le mouvement cyberpunk, au sens large : Gibson, Stephenson, Sterling, Dantec, Egan (actuellement, sans doute le meilleur auteur de SF hard).
Olaf Stapledon, un grand précurseur, m'intéresse aussi de plus en plus.
Quel est votre livre préféré ?
C'est indécidable. La comédie humaine, sans doute, mais ce n'est pas exactement un livre.
On vous compare souvent dans votre style littéraire à M. Houellebecq ? La comparaison peut être à la fois un compliment ou une offense, comment l’interprétez- vous ?
C'est un compliment indéniable. Mais ce n'est pas tout à fait exact. Je n'ai pas atteint le stade où mes phrases, comme les siennes, sont immédiatement reconnaissables.
Parmi les livres que vous avez lus récemment quel roman pourriez-vous conseiller à nos lecteurs d’Entrée Livre ?
Ce sont, presque tous, hélas, des livres non traduits : ceux des Dyson, père et fils. La vie dans l'univers, du physicien Freeman Dyson, est un recueil d'essais sublimes. Du fils, j'ai lu cet été « Darwin among the machines » : c'est une formidable réflexions sur la vie et l'informatique. Et je viens de commencer – c'est le premier livre que je lis en numérique d'ailleurs – Turings Cathedral, sur la construction de l'un des tous premiers ordinateurs.
Retrouvrez de nouvelles interviews d'auteurs sur Entrée Livre, à venir celle de Linda Lê, Philippe Delerm, Félicité Herzog...
Source : Entrée Livre.

mercredi 3 octobre 2012

Linda Lê : De l'autre côté des ténèbres


Réapprendre les mots, les redécouvrir, c’est ce qui m’est venu en premier à l’esprit lorsque je me suis plongée à corps perdu dans le dernier roman de Linda Lê : "Lame de fond"


C’est une lecture intense à laquelle j’ai dû faire face. Intense dans l’écriture, Linda Lê dompte les mots avec une telle finesse qu’on aurait presqu’envie de lire le roman à haute voix juste pour avoir le plaisir de les entendre se faire écho, se jouer des métaphores et autres effets de style.
Intense par les histoires qu’il révèle. Nous sommes face un quatuor : un homme, Van d’origine vietnamienne qui vient de mourir et  nous raconte sa vie depuis son tombeau; et trois femmes, Lou, son épouse, qui vient de lui ôter la vie, Laure sa fille, un brin déjanté et gothique et Ulma sa maîtresse, énigmatique et envoutante.
Ce sont quatre monologues que l’on juxtapose, des regards croisés sur des destins noués avec en filigrane des thèmes chers à l’auteur : le Vietnam, l’enfance, la famille, les non-dits, le rapport à la mort et à l’exil.
Au lieu de museler les personnages, la mort joue les chefs d’orchestre jusqu’à amplifier la cacophonie dans laquelle se déroule nos vies.
Leur récit est à la fois distant et chaleureux, un goût aigre doux dans une fable incestueuse où les destins s’entrecroisent, s’entrechoquent, se nouent et se défont... 
Je vous incite à découvrir la suite de ma critique sur Entrée Livre et à déposer vos commentaires si vous voulez réagir à mon interprétation de ce livre. 
Pour info et pour ceux qui vivent dans la région Rhône Alpes : Linda Lê sera en dédicace cet après-midi à la librairie Decitre de Saint-Genis-laval à partir de 17h30. 
Pour ma part, j'y serai pour interviewer l'auteur, j'ai hâte. je vous raconterai :)
Bonne journée à tous. 

mardi 2 octobre 2012

J.K.Rowling nous offre un roman cru, satirique et à la fois réaliste !


"Une place à prendre" est un roman qui part d’en bas. Adieu héros fantastique et univers fantasmagorique.

 C’est un roman qui parle du peuple, c’est une satire sociale, sombre et lugubre, avec un ton à la fois populaire et politisé. 






Finalement on se rend très vite compte lorsque que l’on connaît un peu le parcours de cette auteure hors-norme qu'elle ne fait que parler de ce qu'elle connaît. 

Elle peint dans ce livre un portrait peu glorieux d’une société qui se vautre dans l’autosatisfaction et la complaisance. 

Ses thèmes de prédilection sont la classe moyenne, les histoires de voisinage, les querelles de village, les préoccupations individualistes, les mesquineries, l’égoïsme, les coups bas, la vanité, l’hypocrisie…une vraie « comédie de mœurs rurale » comme elle se plaît à le dire.

De multiples personnages se croisent, s’entrelacent.

Les histoires et les vies s’entremêlent dans cette bourgade du Sud-Ouest de l’Angleterre et donnent toute la saveur de ce livre à l’humour grinçant et au style corrosif.

On retrouve toujours, et c’est sous doute le lien le plus facile que l’on peut faire avec ses précédents ouvrages, l’adolescence qui revient comme un refrain entêtant dans son œuvre. Un écho sans doute aux bleus qu’a dû laisser cette période souvent ingrate et révoltante à l’âme de l’auteur.

C’est un roman vrai, cru qui taille le monde parfois à la hache et qui montre du doigt les défauts d’une société qui se veut civilisée.

Retrouvez toutes mes critiques sur Entrée Livre !