lundi 18 octobre 2010

Et s'il y avait des bons et des mauvais community managers?

Je joue la métaphore manichéenne, parce que c'est plus simple de faire des raccourcis et de catégoriser les gens, et personne ne dira le contraire. Cependant, même si la nuance n'est jamais très loin, j'avouerai que là je ne lui accorderai pas trop de place.



Je suis un peu désabusée, un peu. Je viens de regarder le Buzzomètre, et le mien est à zéro. Sérieux, c'est quoi cette émission qui brosse dans le sens du poil. Des agences qu'écoutent des agences dirent des trucs d'agences à des gens d'agences entre gens d'agences. Bon ok, j'écoute mais il me faut bien ça pour me faire une opinion.

Je dis dans le sens du poil parce que là il y avait de quoi l'avoir rebrousser le poil. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, voici l'émission #15 sur: "A quoi sert un buzz".

Bon sujet. J'avoue pas facile à développer en quelques minutes. Evidemment on a juste fait le tour du pot mais j'ai beaucoup aimé l'intervention de Guillaume Buffet dont j'ai retenu la phrase suivante : "on doit s'inviter dans les cours de récrés".

Pour aller vite et parce que je ne vais pas refaire ici l'émission... La conclusion : le buzz sert à créer des conversations. OK. Pas de quoi m'hérisser le poil. Mais j'y viens.

Ce qui m'a fait sortir de mes gonds, c'est le propos 2007ien (oui 2007 est la date qui marque le virage has been en termes de pub et de web) de Camille Faure et le fait que personne n'ait relevé. Sérieux les gars certes elle est pas mal cute mais quand même elle dérape là.

Lorsque le thème de la sincérité est abordée, elle la présente comme une obligation pour éviter les reproches. Quoi? ce n'est pas de la sincérité ça, c'est de la complaisance, nuance.
Puis elle continue en expliquant que les conversations qu'elle partage avec les consommateurs sont bien en deçà de ces attentes. HEIN. AIE. ça pêche là. Genre des interventions remplies de fautes d'orthographe et sur de sujets qui visiblement ne l'intéresse pas. Ok mais l'avis du community manager n'est pas censé ne pas exister ? Est ce que c'est moi ou il y a un truc qui cloche. Et je passe le retournement de veste en direct. Dire tout et son contraire pour être en accord avec la majorité masculine, bref.

Je reviens au titre de mon post, je parle de bons et de mauvais community managers pour pouvoir mettre en exergue que tous les community managers ne sont pas égaux face aux valeurs dont le métier doit être porteur.

Respect, transparence, sincérité.... et que comme dans tous les métiers, il y a ceux qui le font par passion et d'autres parce que c'est hype, yeahhhhh.

Je n'ai pas de leçon à donner, chacun envisage son métier comme il l'entend. Je peux juste ne pas être d'accord. Tel que c'est le cas ici. Et je sollicite les droits de réponse. Histoire de contrebalancer mes propos.

Et histoire d'être crédible voici de quoi renforcer mon propos. Une courte présentation qui tend à démontrer ce qu'est un Community Manager, selon moi, en comparaison avec ce qu'il n'est pas, toujours selon moi.